États-Unis
2022 86 mins
V.O. anglaise
« Je suis capable de me mouvoir, mais quelque chose d'autre prend toutes les décisions à ma place. » Monique (Gabby Beans, HOUSE OF CARDS) vit en confinement avec son frère et son père, loin de la ville, dans une bulle familiale qu'ils maintiennent avec vigilance. Un jour, la plus vieille amie de Monique lui lance un appel de détresse terrifié. En effet, Mavis (Emily Davis, THE PLAGIARIST) est tourmentée par d'horribles cauchemars pouvant se prolonger durant des jours. Malgré les alarmes et autres sonneries programmées, elle est prise au piège, incapable de se réveiller. Monique prend donc sa voiture, roule jusqu'à New York, et se rend à l'appartement de Mavis, dans Queens. Elle découvre alors que les cauchemars affligeant son amie sont de nature contagieuse, et que l'immeuble au complet est affecté. Tout ça est l'œuvre d'un démon suscité par la pandémie, portant le masque de la peste, et qui se repaît de l'énergie obscure du confinement; il sait manipuler les aspects de la réalité afin d'effacer jusqu'à la moindre trace de l'existence de ses victimes. Monique, elle, refuse farouchement de disparaître.
Scénariste, réalisateur, monteur, compositeur, lauréat de plusieurs prix, Andy Mitton a déjà signé THE WITCH IN THE WINDOW ainsi que WE GO ON. Il est maintenant de retour avec son mélange unique d'horreur empathique et surnaturelle. D'une tristesse profonde, THE HARBINGER déborde littéralement d'imagination occulte, explorant la myriade d'anxiétés que nous avons toutes et tous vécues depuis les deux dernières années. Un NIGHTMARE ON ELM STREET version pandémie avec lames de rasoir multiusage, comme seul Mitton pouvait le faire. La performance de Gabby Beans est à briser le cœur, et tous les personnages sont d'une grande complexité. On s'en ronge les ongles, et on en a les larmes aux yeux. Ce film reviendra vous hanter dans votre sommeil. – Traduction: David Pellerin