Réalisateur
Mitchell Stafiej
Producteur
Mitchell Stafiej, Beatrice Scharf Pierzchala
Scénario
Mitchell Stafiej
Interprètes
Maica Armata, Travis Cannon, James Watts
Direction de la photographie
Ariane Falardeau St. Amour, Beatrice Scharf Pierzchala, Mitchell Stafiej
Conception sonore
Mitchell Stafiej
Musique
Fuckers
Montage
Mitchell Stafiej
contact
Type One Films
Site officiel
PRÉSENTÉ AVEC
L’ouest de l’île de Montréal est un désert solitaire pour Alek, un diabétique de type 1 de 30 ans. Après être rentré au bercail dans l’espoir de revivre ses glorieuses années d’adolescence, il découvre que la plupart de ses amis ont quitté la ville ou sont passés au confort ennuyeux de la banlieue. Seul Matt, une vieille connaissance d’Alek, est disponible pour passer la soirée avec lui. La tension monte rapidement quand Alek voit en Matt tout ce qu’il déteste de la vie de banlieue et qu’il ne veut pas, ne peut pas, tirer un trait sur ses beaux rêves de jeunesse. La situation se détériore au fil de la soirée et le rêve d’Alep tourne au cauchemar. Les angoisses sous-jacentes de THE DIABETIC, qui a été tourné en HI-8 et converti en 16 mm, se reflètent dans son esthétique grunge et nuancée qui extériorise le trouble intérieur d’Alek.
Depuis un peu plus de dix ans, le réalisateur Mitchell Stafiej a su construire une esthétique pleine de sensibilité qui lui est propre avec des films tels que FOUND, THE DEVIL’S TRAP et A. Particulièrement à l’écoute de la texture dynamique de l’image et du son, THE DIABETIC représente peut-être le point culminant de son travail jusqu’à présent. Selon ses propres termes, ce projet explore l’esthétique d’un cinéma de représentation pour les personnes handicapées. Comment les cinéastes handicapés, historiquement laissés pour compte, forgent-ils une nouvelle esthétique qui reflète leur position dans le monde et dans le cinéma? La vision de Stafiej rassemble le malaise des banlieues de Todd Solondz et Todd Haynes tout en canalisant l’anxiété ?de « ce qui se passe la nuit?» dans des films comme NIGHT ON EARTH de Jarmusch et GOOD TIME des frères Safdie. – Traduction: Stéphanie Cusson
Représentations
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