Nongshim America INC

Première Nord-Américaine
Fantasia Rétro

Space Monster Wangmagwi

Réalisé par Gwon Hyeok-jinn

Corée du Sud 1967 83 mins V.O. coréenne Sous-titres : anglais

Des humanoïdes masqués arrivent à proximité de la Terre, et leurs intentions sont loin d'être pacifiques. Cette invasion coïncide malheureusement avec la cérémonie de mariage d'un très séduisant pilote qui doit alors abandonner sa fiancée pour rejoindre sa base de toute urgence, car les extraterrestres viennent de larguer dans la stratosphère une gigantesque abomination cosmique téléguidée que les avions de chasse ont reçu l'ordre d'intercepter. Surnommé Wangmagwi, ou « diable géant », le monstre a l'air totalement ridicule avec ses grandes oreilles, sa langue pendante et ses griffes. Plutôt que de se poser à Séoul, comme prévu, et de dévaster la métropole, Wangmagwi dévie de sa trajectoire et vient cueillir la future mariée. Il a aussitôt un béguin à la King Kong pour cette femme ravissante qui tient dans la paume de sa main. Il existe entre eux une très grosse différence de taille, bien sûr, et ils ne sont assurément pas de la même espèce… mais ne dit-on pas souvent que l'amour est aveugle? Sortir de ce triangle amoureux (et sauver le monde, par la même occasion) nécessitera des manœuvres très, très complexes.

Le premier film de kaiju sud-coréen s'intitulait BULGASARI, et datait de 1962; hélas, toutes les copies en sont aujourd'hui perdues. SPACE MONSTER WANGMAGWI, sorti en 1967, est donc le plus vieux kaiju sud-coréen qui subsiste encore à ce jour, plus ancien même que YONGARY, MONSTER FROM THE DEEP. Hormis quelques rares projections quasi légendaires dans des salles de répertoire en Corée du Sud, WANGMAGWI n'a été vu par personne depuis des décennies… jusqu'à maintenant. Experts en kaiju introuvables pour connaisseurs raffinés, l'équipe de SRS Cinema a ressuscité ce long métrage tourné en noir et blanc classique, et relâché Wangmagwi dans le monde une fois de plus. La technologie extraterrestre broche-à-foin, faite maison, est hilarante, mais certains décors sont réellement impressionnants, comme, par exemple, l'intérieur d'une narine de la créature, où un jeune gamin des rues de Séoul réussit à s'introduire! – Traduction: David Pellerin

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