Nongshim America INC

Première Nord-Américaine
Sélection 2022

Seire

Réalisé par Kang Park

Crédits  

Selection officielle

Festival international du film de Busan 2021

Honneurs

Prix FIPRESCI, Festival international du film de Busan 2021

Réalisateur

Park Kang

Scénario

Park Kang

Interprètes

Seo Hyun-woo, Ryu Sun-young

contact

Film Movement

Corée du Sud 2021 102 mins V.O. coréenne Sous-titres : anglais
Genre DrameHorreur

“Channeling ROSEMARY'S BABY and THE WAILING, this low-budget gem is one of the standouts from this year's edition of the [Busan International Film Festival]”
- Pierce Conran, SCREEN ANARCHY

Une vieille croyance provenant du folklore coréen dicte que les membres d’une famille ne doivent jamais s’aventurer sur un potentiel chemin tabou lorsque leur enfant vient de naître, car cela pourrait entraîner une malédiction nommée Seire impliquant des esprits maléfiques. Pour Woo-jin, tout ça n’est que de la bouillie pour les chats et il s’en contrefout, malgré les réticences de son épouse. Il décide d’assister aux funérailles d’un ancien amour, Se-young. Arrivé sur place, il fait la rencontre de Ye-young, la jumelle de la défunte dont il ne connaissait bizarrement pas l’existence. Celle-ci lui avoue que sa sœur a eu beaucoup de mal à surmonter leur rupture et que quelque chose semble s’être brisé en elle. À son retour, Woo-jin et son entourage commencent à vivre des manifestations paranormales étranges. Les choses empirent rapidement jusqu’à devenir carrément terrorisantes. Peut-être que la solution se trouve dans le passé de Woo-jin...

Avec cette première réalisation, un film dirigé de main de maître où l’atmosphère reste oppressante d’un générique à l’autre, Park Kang s’inscrit parmi les auteurs coréens capables de miracles avec un budget limité. Son secret : un scénario béton, une tension constante, une musique minimaliste qui apporte énormément à l’ensemble, des interprètes au jeu solide et nuancé, et une mise en scène méticuleuse. Nous sommes davantage dans l’ambiance d’un POSSESSED, du génial Lee Yong-joo, que d’une énième machine à tenter de faire sursauter le spectateur avec n’importe quoi. Nul besoin de connaître les origines folkloriques bien réelles de la malédiction, Kang se charge de tout avec une étonnante efficacité. La carrière de ce cinéaste s’avère fort prometteuse et vous serez content d’avoir vécu cette première incursion dans son imaginaire sinistre et troublant. - Nicolas Archambault