Japan Foundation

Première Nord-Américaine
Sélection 2022

The Mole Song: Final

Réalisé par Takashi Miike

Crédits  

Réalisateur

Takashi Miike

Scénario

Kankuro Kudo

Interprètes

Toma Ikuta, Riisa Naka, Ryohei Suzuki, Shinichi Tsutsumi, Nanao Arai

contact

PONY CANYON INC.

Site officiel

Japon 2021 129 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Genre ComédieAction

Le dynamique duo composé du grand Takashi Miike (ICHI THE KILLER) et du génial scénariste Kankuro Kudo (TOO YOUNG TO DIE!) vient conclure la trilogie THE MOLE SONG de la meilleure façon possible : en surpassant les deux précédents opus qui avaient déjà semé l’hystérie à Fantasia!

Quelque chose d’extrêmement préoccupant se trame en Italie. La mafia a réussi à créer des pâtes alimentaires constituées entièrement de métamphétamines : les « speed-a-ronis ». L’agent double Reiji Kikukawa, qui a infiltré le plus dangereux clan de yakuza du Japon, est assigné par le machiavélique Shuo Todoroki, l’homme qu’il s’est juré d’arrêter, pour superviser la plus grande importation de drogue de l’histoire. C’est l’occasion rêvée d’envoyer le chef de gang au trou, mais Reiji doit commettre le moins d’erreurs niaiseuses possibles, ce qui serait un exploit dans son cas, surtout après que sa tendre Juna l’ait plaqué pour une énième incartade libidineuse. Toutefois, le cruel Leo, l’héritier de Todoroki, vient foutre le bordel dans les plans de notre taupe ostentatoire qui doit en plus éloigner son « frère » Papillon, le plus antidrogue des yakuza, à qui il devra éventuellement avouer sa véritable identité.

Ne pas dire que THE MOLE SONG: FINAL est le film idéal pour retrouver l’enthousiasme du public de Fantasia mériterait une intervention de Reiji en mode nu-vite. Pour les gens qui n’ont pas eu la chance de constater l’humour déjanté et les intrigues surréalistes de la saga, un délirant récapitulatif alliant des marionnettes kawaii, de l’animation et des flash-back permet de profiter pleinement de l’expérience. Takashi Miike s’amuse comme un fou avec l’univers grandiloquent issu du manga de Noboru Takahashi où s’entremêlent les blagues salaces, les décors et costumes d’un kitsch éblouissant, et des personnages plus grands que nature interprétés par une distribution stellaire menée par un Tomas Ikuta qui se surpasse en matière de performance physique absolument hilarante. La consommation de speed-a-ronis est fortement déconseillée en raison de la finale hallucinante dont on préférera se souvenir longtemps. – Nicolas Archambault