Les pas d'allure

Réalisé par Alexandre Leblanc

Crédits  

Réalisateur

Alexandre Leblanc

Scénario

Alexandre Leblanc

Interprètes

Benoit Bourbonnais, Jean-Sébastien Courchesne, Sophie Desmarais, Richard Fréchette, Annie St-Pierre

Direction de la photographie

Vincent Biron, Alexandre Leblanc

Conception sonore

Samuel Gagnon-Thibodeau

Musique

Peter Venne

Montage

Alexandre Leblanc

Animation

Julie Charette, Patrick Lapierre

contact

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Québec 2022 83 mins V.O. française Sous-titres : anglais
Genre ComédieFantastique

Un soir, Benju (Jean Sébastien Courchesne) débarque chez son ex Angie (Sophie Desmarais) pour lui raconter la folle aventure qu’il vient de vivre : en entrant par effraction chez la fille de Valère Gravel (Richard Fréchette), le président d’une grande compagnie de communication qui dirige entre autres une chaîne de radio poubelle, il s’est fait kidnapper, séquestrer et battre. Ses intentions étaient nobles : il souhaitait aider son ami militant à arrêter cette radio controversée, qui diffuse des ondes qui manipulent l’esprit de la population. En même temps, il croyait faire plaisir à Angie en la vengeant, qui travaillait pour la chaîne il y a quelques mois, avant d’être mise à la porte lorsqu’elle a elle-même tenté un coup contre la station. Benju a mis le pied dans une affaire plus grosse qu’il croyait, et il doit d’abord convaincre Angie de la véracité de son histoire, avant de pouvoir mettre au jour ce grand complot…

LES PAS D’ALLURE est un projet de passion d’Alexandre Leblanc, qu’il a tourné de façon indépendante pendant plusieurs années. C’est une proposition unique qui enchaîne les scènes aussi drôles qu’étranges, avec une grosse réflexion sur notre société, mais qui ne se prend jamais trop au sérieux. Le film est présenté dans un magnifique noir et blanc texturé, gracieuseté du directeur de la photographie Vincent Biron, qui évoque le cinéma indépendant des années 90, avec une trame sonore parfois orchestrale, parfois rock de Peter Venne. La distribution all-star s’en donne à cœur joie avec les dialogues hilarants, des personnages plus grands que nature, le tout joué avec un naturel surprenant. L’œuvre est une curiosité qui mélange un humour de situation et un cynisme qui peuvent rappeler le cinéma de Stéphane Lafleur. On note aussi l'influence du cinéma de science-fiction, des thrillers paranoïaques des années 70, et bien sûr de la bande dessinée, qui se manifeste par un habillage d’animations 2D, stylisant la proposition et y amenant même un côté fantastique. – Rémi Fréchette

Représentations