Crédits
Réalisateur
Brunello Rondi
Scénario
Ugo Guerra, Luciano Martino, Brunello Rondi
Interprètes
Daliah Lavi, Frank Wolff
contact
Severin Films
Italie
1963 100 mins
V.O. italienne
Sous-titres : anglais
“Rondi shows us a town obsessed with rituals, but even as we learn how arbitrary and cruel these rituals can be, we continue to feel invested in the myths that underlie them.”- FILM COMMENT
“IL DEMONIO is a truly unique experiment in the history of cinema. It’s probably the first piece of movie gothic to be based on contemporary scientific studies: the research conducted by Italian anthropologist Ernesto de Martino in the Basilicata, one of Italy’s southernmost regions. Put another way, it’s the lone neorealist film to explore the sphere of popular beliefs that veer into folk horror territory.”- IFFR
“An absolutely brilliant performance by Dahlia Lavi”- NERDIST
Se déroulant dans la campagne de l'Italie méridionale, là où le christianisme a depuis longtemps incorporé la plupart des vieilles superstitions d'antan, IL DEMONIO, histoire d'amour obsessive, est le second long métrage de Brunello Rondi, un fréquent collaborateur de Fellini. Le personnage principal du film, Purif, est interprété par Daliah Lavi, mieux connue des amateurs de cinéma de genre pour son rôle d'héroïne torturée dans THE WHIP AND THE BODY de Mario Bava. Purif est éprise d'Antonio (Frank Wolff), mais celui-ci est fiancé à une autre femme. Désespérée, l'amante éconduite en appelle aux anciennes coutumes afin de maudire celui qu'elle aime, et, à compter de ce moment, les villageois voient son comportement erratique comme une preuve de possession démoniaque. Lorsqu'ils se retournent contre elle, la violence qui s'ensuit, physique et sexuelle, est effrayante.
La performance de Daliah Lavi est singulière, et inclut même une scène où elle se déplace en araignée… avant THE EXORCIST. Ce qui aurait pu n'être en fin de compte qu'un petit mélodrame de province s'élève à un niveau spectaculaire et captivant grâce aux élans passionnels enflammés de Purif. Le personnage partage d'ailleurs des traits communs avec la protagoniste, également interprétée par Lavi, d'un film de Michel Boisrond, UN SOIR SUR LA PLAGE (1961); toutes deux sont perçues comme simples d'esprit avec des tendances à la nymphomanie, et sont donc des sujets de dérision aussi bien que de convoitise, aux destinées forcément tragiques. Lavi a déclaré que, de tous les films dans lesquels elle a joué, IL DEMONIO était son préféré. Somptueuse œuvre monochrome, ce précurseur de DON'T TORTURE A DUCKLING de Lucio Fulci redonne vie aux traditions contrastées du sud de l'Italie, dans un récit classique de féminité monstrueuse. – Traduction: David Pellerin
Représentations
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