Première Internationale
Cheval Noir

House of Darkness

Réalisé par Neil LaBute

En présence de Neil LaBute, réalisateur et scénariste, Gia Crovatin, actrice, Tim Harms, producteur & Daryl Freimark, producteur.

Crédits  

Selection officielle

Festival du film de Santa Barbara 2022

Réalisateur

Neil LaBute

Producteur

Daryl Freimark, Tim Harms, Shaun Sanghani

Scénario

Neil LaBute

Interprètes

Kate Bosworth, Gia Crovatin, Justin Long, Lucy Walters

Direction de la photographie

Daniel Katz

Musique

Adam Bosarge

Montage

Bridget Durnford

contact

Dark House Films, Inc.

États-Unis 2022 83 mins V.O. anglaise
Genre Thriller

Considéré à une époque comme le cinéaste américain le plus controversé, Neil LaBute (IN THE COMPANY OF MEN, NURSE BETTY) est de retour en territoire trouble avec son plus récent long métrage, HOUSE OF DARKNESS. Hap (Justin Long) n’arrive pas à croire à sa chance lorsqu’une superbe femme (Kate Bosworth) l’invite à la raccompagner chez elle, dans une demeure isolée s’apparentant à un château. Ils réalisent en arrivant qu’une panne de courant est en cours, mais ils poursuivent néanmoins leur soirée, prenant quelques verres de plus près du foyer. La tension sexuelle grimpe, la conversation est coquine, mais peu à peu, l’atmosphère s’assombrit. Hap est soudainement convaincu qu’il y a quelqu’un d’autre dans la maison, mais sa compagne l’accuse de raconter des bobards. Obnubilé par les charmes de la dame et la possibilité de faire l’amour avec elle, Hap ignore son mauvais pressentiment et se retrouve plongé dans un conte de fées sombre et tordu.

On retrouve dans HOUSE OF DARKNESS toutes les qualités d’un excellent film de Neil LaBute : des dialogues ambigus, des personnages répugnants, un savoureux humour noir. À partir de la prémisse indéniable que le pouvoir corrompt, le cinéaste brouille les pistes à savoir qui est l’oppresseur et qui est l’opprimé. Après une minutieuse mise en place jouant avec notre préconception des structures du pouvoir, le film nous fait remettre en question nos premières impressions, notamment en ce qui a trait à la richesse et la beauté. LaBute orchestre une bonne vieille bataille des sexes où les observations sociales côtoient des éléments d’horreur et de comédie. Avec deux incroyables performances centrales et du suspense à revendre, HOUSE OF DARKNESS vous gardera mal à l’aise et perturbé du début à la fin. - Traduction: Kevin Laforest