Give Me Pity!

Réalisé par Amanda Kramer

En présence de la réalisatrice et de la scénariste, Amanda Kramer, du producteur exécutif et effets visuels, Samuel Gursky, du technicien au mixage et concepteur sonore, John Ascalon, du monteur, Benjamin Shearn et des acteurs, Sophie Von Haselberg and Matthew D'Elia.

Crédits  

Selection officielle

Festival international du film de Rotterdam 2022

Réalisateur

Amanda Kramer

Scénario

Amanda Kramer

Interprètes

Cricket Arrison, Reshma Gajjar, Tess Hewlett, Annie Kyle, Diesel M., Malachi Middleton, Sophie Von Haselberg

contact

Alief

États-Unis 2022 80 mins V.O. anglaise
Genre HorreurComédieFantastique

“A singular vision for audiences with a taste for lurid cinematic mischief-making.”
- Wendy Ide, SCREEN DAILY

Sissy St. Claire n’a qu’un rêve: devenir célèbre! Elle y est finalement arrivée, du moins pour une soirée… Elle sera sur scène pour un spectacle plein de rires en canne, d’introspection annoncée, de ragots juteux, de glamour, de musique et de danse, le tout accompagné de quelques excès de vanité, de colère et de désillusion. Devant nous, « la preuve vivante que la télévision connaît un âge d’or » s’adresse au public avec assurance et jubilation. Pourtant, quelque chose cloche… Met mal à l’aise. Est trop honnête. Alors qu’elle tente de concilier les différents personnages qu’elle doit jouer sur scène, le masque commence à tomber. Pire encore, un homme encapuchonné est aperçu en coulisses et menace de tout arrêter : le rêve de Sissy, et tout le reste.

Puisant dans son expérience en danse et en théâtre, la réalisatrice montante de films indépendants Amanda Kramer (PLEASE BABY PLEASE, également au festival de cette année) nous invite à un spectacle télévisé nommé GIVE ME PITY!: une comédie délicieuse, embarrassante et teintée d’horreur qui serait parfaitement à sa place dans la grille horaire de fin de soirée sur Adult Swim. Voici une satire de la télévision américaine emplie de numéros musicaux, de pauses publicitaires, de segments thématiques et d’une esthétique vidéo analogique dégoulinante au fort potentiel psychédélique. Mené par la performance spectaculaire de Sophie Von Haselberg dans le rôle principal, le monologue audacieux de Kramer confirme un talent rare pour les mots; une oeuvre composée avec intelligence et perspicacité, qui démantèle minutieusement les attentes toxiques inhérentes au showbiz (et ses constructions de genre, de beauté et de succès) qui ont longtemps jeté une ombre sur la lumière des femmes. – Traduction: Stéphanie Cusson