Japon
2022 128 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
Avec 200 nouvelles séries télé par an et 2000 milliards de yens en revenus annuels, l’industrie japonaise de l’anime est une chose colossale. Hitomi Saito est une animatrice au caractère doux et persévérant, qui gravit les échelons depuis sept ans déjà, et qui est finalement sur le point de réaliser sa première série. Chiharu Oji, pour sa part, est un réalisateur d’expérience, brillant, mais avec qui il est difficile de travailler. Il y a dix ans qu’il n’a rien créé, mais il prépare son grand retour. Le titre qui rendit Oji célèbre est justement celui qui convainc Saito de faire carrière dans l’anime. Elle espère égaler — et peut-être même éclipser — le succès et la pertinence de son idole. Qui plus est, le programme de Saito et la toute nouvelle émission d’Oji seront diffusés à la même heure de grande écoute, le samedi, sur deux chaînes différentes. Lors d’un congrès où ils se retrouvent tous deux sur scène, Saito apostrophe Oji et le met au défi de la surpasser. Il ne peut y avoir qu’un seul numéro un, et les équipes de production rivales redoubleront d’efforts afin d’avoir le dessus!
ANIME SUPREMACY! est le second long métrage de Kohei Yoshino, qui fit ses premières armes au département des effets spéciaux de YOUR NAME de Makoto Shinkai. Les dates de tombée, la pression exercée par les producteurs, les myriades d’opérations techniques pouvant contribuer au succès ou à l’échec d’une œuvre: c'est cette connaissance du milieu qui lui a sûrement été utile pour adapter le roman de Mizuki Tsujimura qui traite des coulisses de l’industrie de l’anime. Riho Yoshioka, qu’on a vu dans LOUDER!: CAN’T HEAR WHAT YOU’RE SINGIN’, WIMP, et Tomoya Nakamura, co-vedette de la série télé KAMEN RIDER BLACK SUN, offrent des performances parfaitement crédibles dans cette comédie dramatique hilarante et sincère. Quel que soit l’anime qui triomphe à la fin… le public en sort gagnant. - Traduction: David Pellerin