France, Philippines, Singapour, Indonésie
2021 104 mins
V.O. multilingue
Sous-titres : anglais
“Frequently heartbreaking yet buoyed by human absurdity, whimsy and understated humour… spellbinding”
- Khyne Palumar, NME Le cyclone Haiyan a complètement dévasté une ville côtière qui ne sera pas nommée, mais qui ressemble à s’y méprendre à Tacloban, aux Philippines. Miguel (Daniel Padilla,
THE HOWS OF US), un rescapé qui reprend ses esprits au milieu des décombres, se met immédiatement à la recherche de son amie Andrea (la chanteuse Rans Rifol) et de sa mère Norma (Charo Santos-Concio,
KISAPMATA,
THE WOMAN WHO LEFT). Partout autour, on fait ce qu’il faut pour survivre : on prie, on troque de la nourriture et certains dansent. Les refuges ne répondent plus à la demande. Les nouvelles qu’une seconde tempête est sur le point de frapper et qu’un bateau appareillera bientôt pour Manille se répand. Où iront Norma, Andrea et Miguel? Ils doivent prendre une décision — mais leur patelin a peut-être déjà décidé à leur place.
Courtmétragiste prolifique et monteur de renom, Carlo Francisco Manatad (
JODILERKS DELA CRUZ: EMPLOYEE OF THE MONTH; le montage de
BALANGIGA et de
RUINED HEART de Khavn de la Cruz) dévoile un premier long métrage primé intitulé
WHETHER THE WEATHER IS FINE, précédemment sélectionné aux festivals de Locarno et de Toronto. La tragédie de Haiyan, qui eut lieu en 2013, sert de point de départ à cet hypnotique récit de survie. Que faire, en effet, lorsque la société s’effondre, lorsque les gens perdent d’un seul coup tous leurs points de repère? Au lieu de l’éloge de la résilience trop souvent rabâché par les gouvernements, Manatad offre une cinglante critique du système et de son inaction, en plus de recenser les mécanismes de survie ancrés dans la nature humaine — la foi aveugle, la violence, le pouvoir de l’imagination. Ici, le désastre environnemental devient surnaturel, apocalyptique, et le film évolue selon un réalisme magique qui permet de trouver un sens à l’insensé.
– Traduction: David Pellerin
