Japan Foundation

Première Internationale
Fantasia Rétro

What's Up Connection

Réalisé par Masashi Yamamoto

Crédits  

Réalisateur

Masashi Yamamoto

Scénario

Isamu Uno, Masashi Yamamoto

Interprètes

Reiko Arai, Hideo Murota, Michiko Suzuki, Tse Wai Kit

Musique

Toshinori Kondo

Montage

Chikako Fukuda

contact

Kani Releasing

Japon, Hong Kong 1990 121 mins V.O. cantonaise/japonaise Sous-titres : anglais
Genre DrameComédie

Chi Gau Shin (Tse Wai Kit, SCHOOL ON FIRE), est un adolescent de Hong Kong qui gagne un voyage au Japon, et déclenche du même coup une cascade d’événements qui le mèneront de son petit village de Po Toi O jusqu’à Tokyo, en passant par les bidonvilles d’Osaka, aussi appelés Kamagasaki. Dès son retour au bercail, il apprend que sa famille de petits arnaqueurs débrouillards est sur le point d’être expropriée — un conglomérat dirigé par un promoteur japonais sans scrupules a en effet décidé que le village serait rasé afin de faire place à un tout nouveau centre de commerce mondial!

L’an dernier, Fantasia présentait WONDERFUL PARADISE, du cinéaste punk Masashi Yamamoto. WHAT’S UP CONNECTION est le long métrage que Yamamoto a réalisé après ROBINSON’S GARDEN (1987), mais qui n’a jamais été vu, ou presque, depuis sa sortie en 1990. Coproduction hongkongaise et japonaise bilingue, chose rare, WHAT’S UP CONNECTION évoque une expérience culturelle panasiatique bien précise. On y trouve des Hongkongais voulant magasiner ou se divertir au Japon, des Japonais voulant investir et faire fortune à Hong Kong, et une myriade de gangsters, de hackers et de prêtres taoïstes coincés malgré eux entre l’arbre et l’écorce. Peut-être en guise de clin d’œil à Sogo Ishii et son CRAZY FAMILY (1984), il s’agit d’un portrait de famille complètement barjo. C’est également une mini fresque sur le thème de la globalisation et un documentaire de la marginalité, avec une trame sonore signée par le trompettiste d’avant-garde Toshinori Kondo. Le projet de Yamamoto étant d’immortaliser la force vitale et la splendeur inhérentes aux bas quartiers des grandes capitales, il y réussit à merveille. Restauré d’après une copie 35mm, ce film dégage une énergie à couper le souffle et semble ouvrir d’infinies possibilités. –Traduction: David Pellerin