Corée du Sud
2022 98 mins
V.O. coréenne
Sous-titres : anglais
Travaillant dans le domaine du prêt automobile, Young-bae (Son Ho-jun) est dans le pétrin parce que son ami Dong-sik (Lee Kyoo-hyung), qui est lourdement endetté, a disparu avec une Lamborghini d'une valeur de 300 000$. Son patron (Heo Sung-tae) met beaucoup de pression sur lui pour qu'il retrouve la voiture de luxe, car sans que l'employé le sache, une cargaison illicite y a été dissimulée par un gang local. Young-bae a récemment perdu son père, qui lui a laissé en héritage sa vieille Hyundai Stellar. Par un concours de circonstances, c'est au volant de ce tacot qui tombe en morceaux, qui fait un boucan d'enfer et qui ne peut pas rouler à plus de 50 km/h qu'il se lancera à la recherche de la Lambo et qu'il tentera d'échapper aux malfrats qui le traquent...
Réalisé par Kwon Soo-Kyung (MY ANNOYING BROTHER) d'après un scénario de Bae Se-young (EXTREME JOB, Fantasia 2019), STELLAR: A MAGICAL RIDE est en partie une comédie d'action, avec plusieurs amusantes scènes de poursuite et de baston. C'est aussi l'émouvante histoire d'un fils qui était en mauvais termes avec son père au moment de la mort de ce dernier, mais qui se réconcilie peu à peu avec lui d'outre-tombe, par l'entremise de la Stellar, qui est habitée par l'âme de son défunt paternel. Car oui, comme le titre le suggère, il y a de la magie dans STELLAR: A MAGICAL RIDE, où l'auto conduite par Young-bae fait souvent des siennes et s'exprime via ses phares, sa radio et ses clignotants, évoquant Herbie dans THE LOVE BUG ou la CHRISTINE de Stephen King/John Carpenter. Le film capture par ailleurs l'anxiété économique présente au sein de la société sud-coréenne, de nombreux personnages rencontrés au fil de ce road movie ayant de la difficulté à joindre les deux bouts. Parfois, pour citer J-F Pauzé, la vie est vraiment comme un vieux char... – Kevin Laforest