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Hansan: Rising Dragon
Réalisé par Kim Han-min
Réalisateur
Kim Han-min
Scénario
Kim Han-min
Interprètes
Park Hae-il, Byun Yo-han, Ahn Sung-ki, Son Hyun-joo, Kim Sung-kyu
Depuis l’an 1592, le nom de l’amiral Yi Sun-sin a toujours été évoqué avec respect et admiration par les historiens, car ce célèbre commandant de l’ère Joseon, grâce à un mélange unique d’audace et de sagesse, a pris part à presque deux douzaines de batailles navales, sans jamais essuyer une seule défaite. Au cours des campagnes menées par le royaume de Corée contre l’envahisseur nippon, l’amiral Yi triompha, à plus d’une reprise, de forces supérieures en nombre. Son exploit le plus fameux demeure sans doute la bataille de Myeongnyang, où la minuscule flotte coréenne réussit à repousser une armada au moins dix fois plus grande. L’épisode de Myeongnyang fut porté à l’écran en 2014, dans le long métrage THE ADMIRAL: ROARING CURRENTS. Cette fresque aux proportions épiques était si spectaculaire qu’elle devint rapidement le film le plus vu — et le plus lucratif — de tous les temps en Corée du Sud.
Huit ans après THE ADMIRAL, le réalisateur Kim Han-min nous revient avec le second volet de sa trilogie consacrée au héros national qu’est Yi Sun-sin. Attendu avec impatience et aussi époustouflant que le film précédent, HANSAN: RISING DRAGON est un véritable raz-de-marée de divertissement. Cinq années avant sa victoire inespérée au détroit de Myeongnyang, Yi se fit d’abord connaître durant la bataille de l’île de Hansan, et c’est Park Hae-il, cette fois-ci, qui incarne le rôle. L’acteur vit d’ailleurs une grosse année, puisqu’il joue dans DECISION TO LEAVE de Park Chan-wook, ainsi que dans un autre titre présenté à Fantasia 2022, HEAVEN: TO THE LAND OF HAPPINESS, où il partage la vedette, ironiquement, avec celui qui interprétait l’amiral Yi en 2014, Choi Min-sik. Peu de choses au monde s’avèrent plus satisfaisantes qu’un derby de démolition bien orchestré entre bateaux de guerre, sur grand écran — et vous n’en trouverez nulle part de meilleur, de plus opulent, ni de plus détrempé que HANSAN: RISING DRAGON. – Traduction: David Pellerin