The Italian Cultural Institute of Montreal

Première Canadienne
Sélection 2022

Dark Glasses (Occhiali neri)

Réalisé par Dario Argento

Crédits  

Selection officielle

Festival international du film de Berlin 2022

Réalisateur

Dario Argento

Scénario

Dario Argento, Franco Ferrini

Interprètes

Asia Argento, Andrea Gherpelli, Ilenia Pastorelli

Montage

Flora Volpeliere

contact

WILD BUNCH INTERNATIONAL

France, Italie 2022 87 mins V.O. italienne Sous-titres : anglais
Genre Horreur

"DARK GLASSES finds ingenious ways to retain the core of the Giallo while adapting to our current times”
– Elena Lazic, THE PLAYLIST

Aveugle depuis un accident de la route, la travailleuse du sexe Diana (Ilenia Pastorelli, THEY CALL ME JEEG) n’en est pas à son dernier traumatisme. Le psychopathe au volant d’une camionnette blanche qui a causé la collision – et qui a déjà tué une autre call-girl – souhaite en finir avec elle, traquant inlassablement Diana à travers Rome et sa périphérie. Elle ne peut pas aller à la police, car elle héberge Chin (Xinyu Zhang), un garçon dont les parents ont péri lors de cet accident, et les forces de l’ordre la soupçonnent d’avoir enlevé l’enfant. Diana et Chin n’ont qu’eux-mêmes sur qui compter alors qu’ils fuient dans la nuit, poursuivis par un maniaque et devant faire face à d’autres dangers sur leur chemin.

Premier long métrage de Dario Argento depuis une décennie, DARK GLASSES s'avère d'abord plutôt sentimental. La première moitié du film est un portrait empreint d’empathie de Diana qui s’ajuste à sa nouvelle vie de personne non voyante, tout en prenant soin de Chin. Mais n’ayez crainte : Argento ne s’est pas ramolli. Lorsque le plus récent tueur de sa filmographie frappe, rouge sang devient la couleur dominante à l'écran, gracieuseté des maquillages explicites du collaborateur de longue date Sergio Stivaletti. De retour dans le genre giallo qu’il connaît si bien, le cinéaste italien (qui a coécrit le scénario avec un autre fréquent collaborateur, Franco Ferrini) met de côté la complexité narrative de ses précédents récits de meurtre et mystère afin de raconter une histoire plus dépouillée et concise de survie face à la folie, propulsée par la musique anxiogène de Arnaud Rebotini. – Traduction: Kevin Laforest